Émulations Électroniques

Les Petits Débrouillards inaugurent fin 2021 les ateliers “Émulations Électroniques”.

Présentation

C’est quoi ?

Derrière cet intitulé mystérieux, il y a plein d’activités autour du son, de la musique et de l’électronique.

Les premières séances de ces ateliers consistent en la construction du “MiniTouch” et en une initiation au logiciel Arduino qui permettra de lui envoyer le programme nécessaire pour qu’il génère du son.

Car oui, le “MiniTouch” est un petit synthétiseur compact, facile à construire, mais qui renferme plein de possibilités étonnantes !

Après les synthés, il y aura d’autre activités : des visites, la construction d’autres instruments, et même un peu de pratique musicale !

C’est où ? C’est quand ?

L’atelier se déroule tous les samedis. Il y a deux équipes :
– l’équipe de Billom, de 10h à 12h, à “la Perm” (ancien collège : carte pour voir où c’est)
– l’équipe de Clermont_Ferrand, de 16h à 18h, à la Tolerie, 10 Rue de Bien Assis (carte pour voir où c’est).

Informations complémentaires sur le fonctionnement du “MiniTouch”

Ça se présente comment ?

Il y a un petit clavier “à effleurement” de 13 touches, des boutons à tourner dans tous les sens pour triturer le son, une banque de 12 sons prédéfinis, un mini haut-parleur intégré et une sortie casque pour ne pas déranger.
Le MiniTouch fonctionne sur batterie et se recharge avec un simple chargeur de téléphone. On peut choisir sa gamme, de classique à exotique, et transposer à volonté dans tous tons. Et pour les plus exigeants, on peut programmer ses propres sons avec un PC ou un smartphone. Pilotable via MIDI, il peut même s’incruster sur scène avec plein d’autres machines !
Une petite démo ? c’est ici (en anglais)

Comment ça marche ?

Puisqu’il faut vivre avec son temps, tout est numérique. Le cœur du MiniTouch est un microprocesseur. Cette puce de quelques centimètres carrés est capable de réaliser une masse colossale de calculs en quelques millièmes de seconde. Elle est aussi capable de communiquer avec le monde extérieur avec ses 28 broches que l’on connecte au clavier et aux différents boutons.
Et enfin, elle peut suivre des instructions patiemment mises en forme par un humain : c’est le programme, ou code. Lorsque la puce intercepte par exemple une action sur le clavier, le programme indique ce qui doit être calculé.
Ce sera quelque chose du genre :
– si la touche “Do” est dans l’état “appuyé” (interception d’une action) alors calculer la fréquence de la note “Do” (petits calculs faciles) puis faire jouer un oscillateur accordé sur cette fréquence (GROS calculs bien lourds)
– si la touche “Do” est dans l’état “relâché” alors couper l’oscillateur.